Les curieuses informations

Publié le par cc jung in effect

L’actualité fourmille de mille horreurs, de mille anecdotes et d’autant de déclinaisons de sujets récurrents mais il y a certaines informations qui passent beaucoup trop vite pour être retenues dans la sélection quotidienne accomplie par nos neurones. Attentif au moindre flux, le vaisseau Omegalpha stocke inlassablement ces denrées rares pour concocter à l’occasion, un cocktail d’infos décalées, un mélange savant articulé autour d’un thème majeur. Ainsi, l’astronomie est aujourd’hui à la carte pour un menu plein d’étoiles. En route pour la planète Mars pour commencer !
 
C’est une étrange et mystérieuse malédiction qui touche la planète de la guerre, Mars. Quatrième planète du système solaire et la plus petite après Mercure, la sphère ocre (« Hor-desher », l’Horus rouge des Egyptiens) a toujours intrigué les hommes et elle a naturellement inspiré nombre de mythes dans les civilisations terrestres (lien Wiki). Dès que l’humanité s’est dotée d’une technologie adéquate, les regards se sont aussitôt tournés vers cet astre que les asiatiques surnomment « l’étoile de feu ». Les agences spatiales du monde entier tentent régulièrement de monter des expéditions et d’envoyer des satellites pour scruter et sonder Mars mais elles buttent tout aussi fréquemment sur une sorte de sortilège martien.
 
La dernière victime en date de la malédiction est la sonde Mars Global Surveyor qui a cessé de fonctionner et qui n’émet plus le moindre signal (lien AFP). La planète guerrière refuse de livrer tous ses secrets et encore moins d’être scientifiquement espionnée (lien Libération). Encore une fois donc, la NASA trébuche sur ce drôle de caillou martien (lien l’Huma) même si la mission réussie « Pathfinder » nous a révélé un panorama martien inédit et plutôt désolé (lien Futura sciences). Les Soviétiques n’ont pas vraiment fait mieux puisque de nombreuses expéditions martiennes se sont soldées par un échec cuisant (lien Kosmonavtika). Une étrange perturbation magnétique compromet en effet les missions de découverte de la planète rouge, celle qui coupe les émetteurs des satellites avant de les…rallumer des années après, celle qui envoie des images de formation rocheuse où figurent distinctement des symboles tracés, celle qui transmet des images aux curieuses rayures comme filmées derrière …un grillage (sonde US Viking 1, lien Creps – Ovni info). Ce « piratage magnétique » est baptisé provisoirement « phénomène X » pour dire toute la perplexité des observateurs.
 
 

Le Commandant Jung nous accompagne...

 
 
Le visage de Cydonia est sur Mars
 
 
On n’oubliera pas d’inclure dans ce catalogue de l’improbable, ce monticule photographié en forme de visage dans la région de Cydonia même si le mythe commence à s’éroder depuis les récents clichés envoyés par Mars Global Surveyor avant...de tomber en panne, un classique…(lien). On l’a bien compris, Mars ne se laisse pas déguster facilement même si la sonde européenne (Mars Express) vient d’en croquer un morceau significatif truffé de surprises. La plus étonnante vient d’être filmée par la caméra infrarouge…Omega (IAS - Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay ) installée sur la sonde. Cette caméra révèle des sortes de dépressions profondes dans le relief, des bassins que l’on a hâtivement confondus avec des souvenirs d’océans (lien Libération). Nulle trace avérée d’eau pour le moment mais toujours autant de questions sans réponses (lien Libération).
 
L’actualité de l’espace nous apprend également que nous avons connu il y a quelques jours à peine (dimanche 17 décembre), une conjonction planétaire rarissime, celle qui a mis en file indienne, Mars, Jupiter et Mercure (lien AP). Cela n’a pas vraiment perturbé votre repos dominical mais les superstitieux asiatiques ont profité de l’aubaine spatiale pour célébrer nombre de mariages, de signatures de contrats et autres cérémonies qui sont désormais placées sous le sceau de l’exceptionnelle bénédiction. Autre nouvelle passée largement inaperçue, la confirmation que les comètes qui sillonnent l’univers depuis la nuit des temps sont nées en même temps que le système solaire (Lien Le Monde). La sonde américaine Star Dust (poussière d’étoile) qui a piégé des poussières de la comète Wild 2 (sauvage 2 donc) nous livre ses premiers enseignements en confirmant que les comètes sont des structures résiduelles du grand mécano de notre système solaire. Ces astres errants sont des voyageurs, des nomades qui ont quitté un jour le foyer primordial pour parcourir l’univers sans billet de retour.
 
 
 

Le Commandant Jung le savait sans doute...

 
Des signaux modulés provenant du fin fond de l'Univers, une sorte d’émission radio
 
 
 
Autre pas significatif dans la connaissance de notre univers, les exoplanètes, ces configurations planétaires qui ressemblent à s’y méprendre à notre boulier local, le système solaire (lien AFP). L’existence de modèles similaires prouve que nous ne sommes décidément pas une exception dans l’univers et que notre fabuleux privilège planétaire n’en est pas vraiment un. Il existe d’autres soleils avec d’autres planètes en gravitation autour et certainement d’autres rédacteurs perdus dans la nuit infinie en train de faire le point sur les connaissances du moment, paumés dans une galaxie lointaine. Des connaissances sans cesse battues en brèche par des découvertes en cascade. Dernière correction en date, le télescope spatial Hubble vient de rectifier l'énigme de l'étoile gigantesque. Considérée comme l’astre le plus volumineux de notre galaxie, l’étoile Pismis 24-1 devait représenter deux cents à trois cents fois la masse de notre Soleil selon les astronomes, un monstre en somme. Une étoile obèse et disproportionnée qui intriguait les spécialistes avant que Hubble ne corrige les données erronées. Le gras-double est constitué en fait de deux étoiles similaires ou même de trois astres rapprochés qui font entre 70 à 100 fois la taille de notre soleil ( lien AFP). Une bien étrange proximité pour ces deux ou trois mastodontes.
 
La mise en service de l’un des plus grands télescopes au Mexique devrait nous réserver également son lot de surprises puisque ce télescope géant sera bientôt capable de plonger dans notre univers et donc dans le temps (lien AP). Le saut en arrière est vertigineux puisque la lunette géante nous permettra de « voir » 13 milliards d'années en arrière et de s’approcher ainsi du tout début de l’histoire. Autre incroyable découverte, celle de signaux modulés provenant du fin fond de l'Univers, une sorte d’émission radio diffusée dans l’univers par les fameux « pulsars ». Ces sortes de phares magnétiques balayent l’univers en émettant un faisceau de très haute énergie spatiale mais avec « une intensité cent mille fois supérieure au signal le plus puissant observé jusqu'ici » (lien AFP – « Découverte d'un signal modulé»). Ces bouffées régulières d’énergie arrosent l’univers sans que les chercheurs ne saisissent vraiment le pourquoi du comment de cette émission étrange que nous captons et qui a des effets inconnus.
 
Pour ceux que l’astronomie rebute du fait de ses innombrables paradoxes et autres concepts de nature à désarçonner notre raison, on conseillera la lecture de deux ou trois articles qui concernent des énigmes très terrestres et néanmoins palpitantes. Ainsi, on vient enfin de percer à jour l’incroyable mécanisme d’Anticythère (lien AP) qui est une véritable énigme historique et technologique. Autre curiosité ancienne, ces épées de Damas réputées pour leur tranchant et leur solidité légendaire. Elles viennent peut-être de livrer un secret de fabrication stupéfiant. Des scientifiques de l’université technique de Dresde (Allemagne) viennent en effet de découvrir que les maîtres d’armes de Damas (actuelle capitale de la Syrie) utilisaient déjà la…nanotechnologie. En analysant l’alliage utilisé pour fabriquer ces armes mythiques, les chercheurs ont découvert des « caractéristiques exceptionnelles » (lien Le Monde). Soit, « la présence de minuscules tubes - nanotubes - de carbone. Une forme cristalline du carbone dont l'existence n'a été mise en évidence qu'en 1991 ». En fait, « des nanofibres de cémentite, qui auraient été encapsulées et protégées par les nanotubes de carbone » !
 
 

La Matrice existe...

 
 
Ce mode d’emploi de la vie qui code des milliards d’informations relatives au vivant
 
 
Une nanotechnologie que nous commençons pourtant à peine à maîtriser et qui soulève déjà beaucoup d’interrogations. Ces micro-technologies pourraient bientôt envahir notre quotidien et polluer insidieusement tout notre univers immédiat. Ces concentrés de technologie, invisibles à l’œil nu, risquent de se retrouver bien vite dans la chaîne alimentaire et l’atmosphère respirable avec des conséquences sanitaires impossibles à définir. Avaler et respirer des mini-robots n’est pas sans conséquences, loin de là. Les nanomatériaux représentent un risque largement sous-évalué par la science (lien Libération). Ne croyez surtout pas qu’il s’agit d’une lointaine prospective puisque l’industrie a intégré cette technologie balbutiante tout comme l’armée qui utilise déjà le concept (lien AFP).
 
Et ce n’est que le début de la convergence des technologies et de l’extrême miniaturisation. La Matrice est en train de se mettre en place parfois directement greffée dans notre cerveau (lien CNN – UFO publication). Une matrice qui livre petit à petit ses secrets et ses combinaisons vitales comme celles de l’ADN qui s’avère d’une complexité plus grande que prévue initialement (liens Le Monde – Courrier international). Un vrai casse-tête que ce mode d’emploi de la vie qui code des milliards d’informations relatives au vivant avec une économie de moyens ahurissante. Voilà autant de sujets de réflexions et des pistes à suivre qui sont passés à la trappe et qui méritaient pourtant un éclairage et une attention particulière.
 
 

 
 
Liens :
 
 
 
 
 
 
 
 
La NASA butte sur Mars (L’Humanité)
 
 
 
 
 
 
 
 
Le visage de Mars (Nirgal.net)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Inauguration d'un des plus grands télescopes du monde au Mexique ( AP )
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
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CC Jung

Publié dans D k Lé

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