Good vibrations

Publié le par cc jung in effect

Le rythme secret de l’univers
 
Les astro-physiciens sont les derniers explorateurs du rêve galactique. Ils viennent de nous révéler un fait à la fois troublant et énigmatique : la Voie lactée vibre comme un tambour en se déformant. On vient peut-être de toucher, du bout du télescope, le rythme sourd de l’énergie de l’expansion de l’univers. Good vibrations.
 
« Et pourtant elle tourne ! » disait Galilée en parlant de la petite boule qui file dans la nuit éternelle de 107 218,8 km/h tandis qu’elle tourne sur elle-même à plus de 1 674,38 km/h comme une inépuisable toupie. De quoi en effet donner le tournis à ses milliards de passagers inconscients de la folle course du bolide bleu dans l’immense prairie nocturne pailletée. Petite bille, petite bulle qui abrite bien des vies, bien des rêves et surtout tellement de questions sans réponses, une infinité il paraît.
 
C’est pour repeupler l’imaginaire des passagers clandestins de cette odyssée dont on ignore et le départ et l’arrivée, que les astro-physiciens travaillent d’arrache-pied, pour échapper un jour à la gravitation et à la gravité des énigmes métaphysiques qui brillent comme autant de clins d’œil indéchiffrables. Ils sondent sans relâche la nuit des incertitudes, guetteurs de l’impossible et de l’impalpable, infatigables orpailleurs et mineurs qui verraient miroiter les mille scintillements d’un fabuleux trésor inaccessible. C’est sans doute pour cette obscure raison que l’on les compare à des puits de science... Ils progressent dans l’obscurité des connaissances, ce tunnel dans lequel nous sommes tous coincés par la finitude de nos pensées. Chacune de leur étrange découverte est un présage de merveilleux, un dévoilement suggestif d’une infinie beauté que l’on devine, celle furtive et inquiétante de l'univers, envoûtante et mystérieuse, nimbée d’un chaste voile pour feutrer la clarté de sa tournoyante énergie.
 
 
 
 

Good vibrations in effect

 
 
 
Ils viennent de nous révéler leur ultime découverte, que la Voie Lactée, notre mère nourricière, était un immense disque gazeux qui vibrait comme un sourd tambour en se déformant. Elle vibre donc à l’unisson de deux autres galaxies voisines, celles dites « Nuages de Magellan », ce qui provoquerait des vagues inter-galactiques. Initiés parmi les initiés, le Commandant Jung devait sans doute être dans le secret des Dieux puisqu’il emportait toujours une compilation des Beach Boys lorsqu’il allait perdre son vaisseau, le « Space Bombay interceptor », vers les galaxies avoisinantes. Peut-être s’est-il approché trop près du gigantesque trou noir qui est au centre de notre galaxie, le mystère demeure, suspendu dans notre mémoire, comme son image, celle d’un astre bienveillant.
 
 
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CC Jung

Publié dans D k Lé

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