Trouble double jeu

Publié le par cc jung in effect

Le jeu de la terreur
 
Le 7 juillet dernier, une série d’attentats secouait Londres et ses transports en commun. Le monde découvrait alors avec stupéfaction, que les premiers attentats suicides venaient de toucher le sanctuaire européen. Deux mois plus tard, le mystère demeure sur le mode de fonctionnement des « terroristes » et leurs motivations réelles. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
 
 
« Le jeu de la terreur » pratiqué par la nébuleuse Al Quaida pourrait bien devenir le jeu des sept erreurs en version anglaise, pour peu que l’on mette bout à bout les bribes d’informations et de désinformation disponibles via les fuites et les dépêches. Plus le temps accomplit son œuvre de recul et plus les faits apparaissent beaucoup plus complexes qu’ils n’ont été présentés a priori.  Attention, un attentat pourrait en cacher un autre…


Au début, tout était clair. Quatre jeunes hommes, bien « intégrés » se sont … désintégrés en faisant sauter trois bombes dans le métro et une dans un bus. Images terribles de morts, de panique et cette rumeur qui allait être confirmée très vite, il s’agit des premiers attentats de kamikaze en Europe. L’escalade dans l’échelle de la terreur.
 

L’heure de pointe et des pointes

 
Une série d’attentats qui confortait l’opinion sans cesse martelée par Tony Blair, le premier ministre anglais, qui affirme que l’intervention en Irak n’est qu’une des composantes d’une lutte anti-terroriste plus globale. En somme, nous devons tous nous unir derrière les Américains car ils mènent une lutte qui nous concerne. Londres semblait miraculeusement épargnée depuis des années. Jusqu’au matin du 7 juillet, à l’heure de pointe et des pointes.
 
En ce 7 juillet 2005, les kamikazes apportaient la meilleure des argumentations à un Tony Blair attaqué et fragilisé par son soutien indéfectible à Bush. Une « aubaine » politique dans le calendrier politique survenue en plein sommet du G8, tous unis dans la douleur et la terreur ? Une divine surprise de plus.
 
 
 
Exercice
 
 
 

Des détails plus que troublants

 
Comme le souligne un article de Libération, très justement titré « La piste des Kamikazes malgré eux » (lien), bien des zones d’ombre restent à explorer. « En effet, depuis le 7 juillet, des détails troublants rendent la police britannique perplexe. Les quatre jeunes qui avaient pris le train à Luton vers King's Cross avaient tous acheté des billets aller et retour. Deux d'entre eux ne s'étaient pas rasé la barbe comme les islamistes ont coutume de le faire avant un attentat-suicide. Enfin, ils portaient tous sur eux plusieurs pièces d'identité. ».
 
Vous connaissez beaucoup de Kamikazes qui prennent la précaution d’acheter des billets retour ou même de prendre rendez-vous pour l’après-midi même comme l’un des « terroristes » avait planifié ? Encore un indice stupéfiant ? Les présumés kamikazes n’ont semble-il, pas actionné leurs bombes artisanales eux-mêmes ! La police soupçonne une activation à l’aide d’un téléphone portable. Ils étaient donc des bombes téléguidées, télécommandées ou… des idiots manipulés.
Une hypothèse qui pose problème. « Selon la police de New York, les quatre bombes qui ont explosé le 7 juillet en ravageant trois rames de métro et un bus dans la capitale britannique, faisant 56 morts et 700 blessés, auraient été activées à l'aide des systèmes d'alarme de téléphones portables. Si elle est confirmée, cette information pourrait remettre en cause la théorie du kamikaze. »
 

Une heure de retard étrange

 
un article du Monde (lien) nous amène un nouvel éclairage, une nouvelle image même des faits puisqu’il s’agit de vidéosurveillance. « Scotland Yard a diffusé ce week-end une nouvelle image de Hasib Hussain, l'un des auteurs des attentats du 7 juillet à Londres, dans laquelle on le voit déambuler dans un magasin moins d'une heure avant l'explosion de sa bombe. L'image a été prise à 9H00 locales (8H00 GMT) par une caméra de surveillance, soit treize minutes après l'explosion simultanée des bombes de ses trois complices dans le métro de Londres.»
 
Etrange lèche vitrine d’un kamikaze qui a « oublié » de faire sauter sa bombe simultanément comme ses compères… En attendant, le présumé kamikaze étourdi a eu un petit creux nous apprend le Monde… « Fin août, la presse britannique citant des sources proches de l'enquête avait révélé que durant sa dernière heure, Hasib Hussain s'était également rendu dans un restaurant McDonald. ». Curieux comportement vous en conviendrez pour un kamikaze prêt à accomplir son œuvre funeste. Et ce n’est pas tout !
 
 
 
Rouages complexes
 
  
 
L’appel aux morts
Le Kamikaze « en retard » se doutait que quelque chose ne collait pas dans l’histoire puisqu’il n’est pas monté dans le métro, qu’il n’a pas déclenché de bombe à l’heure prévue et surtout, Hasib Hussain a aussi « cherché à joindre peu avant 9H00 (08h00 GMT) par téléphone ses complices sans parvenir à les joindre: ils étaient déjà morts. ». A moins de disposer d’une ligne directe et céleste avec l’enfer ou le paradis des croyants, sa démarche est, avouons le, plutôt insolite ! Il s’est ensuite fait sauter (version officielle) dans un bus.
 
 
 
La simulation synchronisée
 
 
 
Pour couronner le tout au pays de Sa Majesté, il se trouve que les autorités anglaises organisaient, ce même jour, dans le métro, une simulation d’attentats à la bombe, précisément dans les stations touchées (« Attentats de Londres : le même scénario se déroulait simultanément sous forme d’exercice ! » : http://www.voltairenet.org/article17465.html ).
Pour une coïncidence, c’est une sacrée coïncidence qui n’est pas sans rappeler l’exercice de simulation du NORAD d’une attaque d’avions suicides, à New York, un fameux 11 septembre, qui avait tant troublée les contrôleurs aériens, persuadés de vivre un exercice de simulation avant de réagir trop tard.
 
 
Roulés dans la farine
 
 
 
Pour corroborer l’hypothèse d’une manipulation, la deuxième série d’attentats, manifestement l’œuvre d’amateurs confondants de naïveté, nous apporte quelques éléments supplémentaires. L’un des « terroristes en herbe » a déclaré lors de son interrogatoire, qu’il pensait transporter… de la farine. Manipulés ?
 
 
« Les premières déclarations de Hamdi Isaac alias Osman Hussain, quatrième kamikaze présumé dans les tentatives d'attentats du 21 juillet, arrêté huit jours plus tard à Rome, iraient dans le même sens. ( …) Le citoyen britannique d'origine éthiopienne aurait déclaré aux autorités italiennes que «l'intention a toujours été de faire peur et non de tuer», et que leur bombe «contenait de la farine». Des propos que semble catégoriquement contredire l'analyse des engins explosifs laissés derrière eux par les quatre kamikazes présumés. »
 
Chronologie bancale
 
 
 
Le déroulement des faits en ce jour d’horreur du 7 juillet a pu être reconstitué par les caméras de vidéosurveillance qui offrent, outre les dernières images des présumés terroristes, une chronologie des évènements puisque l’heure d’enregistrement figure sur les bandes. Là aussi ça coince. Comme l’indique un article du Réseau Voltaire, « Il était physiquement impossible pour les « kamikazes » de Londres d’effectuer les déplacements qui leur ont été attribués : http://www.voltairenet.org/article127158.html ».
 
 
 

Terroristes manipulés ?

 
 
 
« Cependant, si l’on se reporte à la photographie diffusée par Scotland Yard, l’horloge de la caméra de sécurité qui a les filmés à l’entrée de la station de Luton indique 7 h 21 (voir photo) et il est absolument impossible qu’ils aient atteint le quai en deux minutes, compte-tenu de l’agencement de la station. ». Cela commence à faire désordre.
 
 
Commanditaire et agent des services secrets britanniques
 
 
 
Enfin, last but not least, le présumé cerveau des attentats est un personnage qui mérite le détour puisqu’il a infiltré le milieu des islamistes du « Londonistan » pour le compte des services de Sa Majesté… « Dans un entretien accordé à Fox News, John Loftus, ancien procureur du département états-unien de justice et spécialiste en question terroriste, a confirmé que le présumé commanditaire des attentats du 7 juillet 2005 à Londres, Haroon Rachid Aswat, était un agent des services de renseignement britanniques. ».
 
On nage non pas dans la piscine mais en pleine barbouzeries et coup tordu  Attentats de Londres : Rachid Aswat est un agent britannique » : http://www.voltairenet.org/article127433.html ). Ultime rebondissement dans cette affaire pour le moins opaque, une vidéo du chef présumé des Kamikazes a été diffusée par le biais des circuits coutumiers d’Al Quaida. Ce terroriste britannique, dans une vidéo posthume, menace la Grande Bretagne et signe ainsi son acte insensé. Un des kamikazes était donc au courant du sort réservé. Plusieurs hypothèses se dégagent donc.
 
 
Une manipulation experte d’Al Quaida, profitant de l’exercice de simulation, une  manipulation du chef du groupe qui a entraîné, malgré eux, ses compagnons d’infortune sur commande d’Al Quaida qui est tout et n’importe quoi et surtout une « zone grise » où l’on croise vrais terroristes, contre-terroristes, services, mafias, etc.
 
 
Une hypothèse se dégage également même si elle fait froid dans le dos : Un coup fourré (à l’explosif) des services secrets anglais ou américains pour « retourner » l’opinion, c’est en partie gagné d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, ces attentats n’ont absolument pas la clarté des évidences que l’on veut bien nous servir en permanence.
 
 
 
Liens :
 
Scotland Yard diffuse une nouvelle image d'un des terroristes du 7 juillet :
 
 
 
 
 
A Londres, la piste des kamikazes malgré eux
 
 
 
 
 
 
Ressources du site :
 
 
 
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Publié dans L'Empire du Bien

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