Bush : trois regards croisés...

Publié le par cc jung in effect

Bush : trois éléments à charge
 
L’Empereur aux grandes oreilles n’a rien trouvé de mieux pour faire des « économies » que de réduire l’aide aux plus pauvres. Une décision à mettre en perspective avec la faramineuse augmentation du budget du Pentagone qui profite aux entreprises « amies ». C’est vrai qu’entre-temps, Ben Laden a fait son numéro de Dir Com à la perfection en volant au secours d’une administration malmenée…
 
Quand Bush décide de faire des économies, il ne taille pas à grands coups de serpe dans le monstrueux budget alloué au ministère de la défense et à tout l’aréopage des entreprises proches des faucons, Halliburton en tête. Quand Bush décide de réduire les déficits colossaux, il ne décide pas le retrait de son bataillon colonial en Irak qui lui coûte une fortune pour la bonne et simple raison que la maintenance des GI’s est assurée désormais par des entreprises privées, Halliburton et KBR par exemple. Quand Bush décide de rééquilibrer les comptes de la nation qui penchent dangereusement dans le rouge en favorisant une seule et même catégorie d’américains, les riches, il supprime une partie des aides…aux pauvres. « And Justice for all… », tout comme en France.
 
 

And Justice for all...

 
Réduire les fonds alloués à la sécurité sociale des plus démunis
 
 
« 40 milliards de dollars sur cinq ans : ce sont les économies que compte réaliser l'administration Bush, en réduisant les fonds alloués à la sécurité sociale des plus démunis (Medicaid) et à l'aide aux étudiants. La lutte contre le déficit public est un thème de campagne habituel chez les républicains, et George W. Bush avait promis de faire diminuer la dette nationale lors de sa campagne électorale en 2004. Les républicains ont d'ores et déjà annoncé que cette première coupe dans les dépenses de l'Etat, qui a clos le budget 2006, serait suivie de nouvelles économies. » (Le Monde, Lien).
 
 
L’ironie amère de cette farce ne fait plus vraiment sourire quand on s’intéresse au délirant budget alloué au Pentagone où nichent les faucons et où siège réellement le puissant lobby des industries privées de l’armement. Bush décide de réduire de 4 milliards de dollars les aides aux plus nécessiteux, une priorité absolue sans doute, oubliant le budgétivore Pentagone qui engloutit des sommes faramineuses dans des projets ubuesques de défense qui n’ont pour seul but que de pomper les finances à flux continu. Des sables mouvants artificiels aux canons soniques pour démoraliser les troupes ennemies sans oublier le funeste projet Haarp, tout est bon, au nom de la sacro-sainte défense du pays, pour disposer de budgets colossaux, pour engraisser l’énorme complexe militaro-industriel dénoncé à l’époque par Eisenhower (Lien Voltaire). Un magnifique documentaire, diffusé il y a peu sur Arte, notait la pertinence actuelle de son avertissement qui apparaît désormais comme prophétique.
 
 
 
 

Les prédateurs du Pentagone

 
 
La toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle
 
 
« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. (...) Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. (...) nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. » signé : Eisenhower.
 
 
Le fantôme Zarquaoui qui conçoit 65 attentats par jour, perd une jambe puis la retrouve…
 
 
Pour tous les lecteurs assidus de ce blog et pour d’autres scrutateurs avertis, la soudaine réapparition de Ben Laden au moment où Bush vacillait sérieusement sur son trône, est tout sauf une surprise. La teneur de son discours répondait, comme un calque parfait, aux critiques que subit l’homme aux bretzels assassins en justifiant ses prises de position et ses dérapages. Comme le fait très justement remarquer une belle tribune de « Décryptage » du Réseau Voltaire, il suffit de se demander pourquoi Ben Laden demande une trêve puisque aucun groupuscule estampillé Al Quaida n’affronte réellement les américains. En Irak, le fantôme Zarquaoui qui conçoit 65 attentats par jour, perd une jambe puis la retrouve, diffuse des vidéos au moment d’Abou Graib pour sauver la mise de l’occupant (une habitude cette corrélation de communication en apparence antagoniste) et met des bombes dans les sanctuaires des deux communautés principales (chiite et sunnite) pour mieux les diviser, est un exemple signifiant. Nulle part il est question d’affronter l’occupant pour ce fidèle d’OBL qui est paraît-il, le « pire » ennemi des USA. Le DJ Jung commence à se demander s’il ne doit pas envisager de porter plainte contre le Réseau qui oublie de mentionner dans son article que cet argumentaire est développé depuis un moment sur ce blog. Trêve de plaisanterie comme on devrait rétorquer à Ben Laden, il est temps que la mascarade barbue soit démasquée…
 
 
Liens : 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
See U
 
 
CC Jung
 
 
 

Publié dans L'Empire du Bien

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article