Le « Grand Moyen-Orient » fait encore des siennes (1)

Publié le par cc jung in effect

L’actualité impériale a été dominée ces derniers temps par le Moyen-Orient où les faucons semblent à nouveau à l’œuvre en dépit des assurances données lors de la conférence internationale d’Annapolis (novembre 2007) par le département américain et les partenaires arabes concernés. Il était alors question d’un accord de paix conclu entre les Palestiniens et Israël avant fin 2008 et de redorer le blason terni d’un George. W. Bush en roue libre pour terminer son mandat. La publication du rapport NIE 2007 (début décembre 2007) par les services secrets américains qui affirmait que le danger du nucléaire iranien était largement surévalué, laissait également augurer d’un climat un peu moins fébrile dans la région après des mois de grande tension. Hélas, les faucons du Pentagone et de Tel-Aviv en ont décidé autrement comme en témoignent l’assassinat de l’un des leaders du Hezbollah libanais, la déstabilisation du Liban et la nouvelle et la sanglante répression israélienne dans les Territoires occupés. Le chaudron moyen-oriental s’est remis à bouillir. Qui attise donc les flammes et pourquoi ? Tentative de réponse.
 
C’est une histoire sans fin qui se déroule au Moyen-Orient, un vilain conte sans aucune morale mais avec d’infâmes protagonistes qui font perdurer la désolation et la désespérance dans cette région déchirée depuis trop longtemps. On était pourtant resté sur un semblant d’accalmie au Moyen-Orient après toutes les douloureuses convulsions qui avaient secoué la région durant une nouvelle et sanglante campagne de Tsahal au Liban (été 2006, 1183 civils libanais tués, de terribles dévastations…pour rien – Lien Wiki). Un conflit qui avait éclaté à l’occasion d’une… énième féroce campagne de l’armée israélienne dans les Territoires occupés (la très poétique opération « pluie d’été », voir liens Omegalpha sur la guerre au Liban) entraînant l’ouverture d’un deuxième front par le Hezbollah au pays du Cèdre pour desserrer le garrot qui étranglait les Palestiniens. Une accalmie toute relative puisque depuis des mois, le bruit des bottes et des turbines des porte-avions US fait bouillir le détroit d’Ormuz un peu plus loin, du côté de l’Iran qui figure également au copieux menu des faucons. Force est donc de constater que les Néo-cons et leur politique belliciste sont bel et bien de retour sur la scène internationale et qu’ils s’activent de plus belle, pressés par l’échéance électorale américaine qui verra le médiocre et docile Bush rejoindre les poubelles de l’histoire et la politique étrangère US prendre certainement un cap moins aventureux.
 
Il faut dire que les « Néocons » n’ont plus beaucoup de temps pour mettre en œuvre leur improbable plan de déstructuration complète du Moyen-Orient afin de le phagocyter et d’exploiter plus avidement cette noire malédiction qui sommeille dans ses entrailles brûlantes. Le temps presse, la campagne de désinformation hallucinante mise en route pour préparer l’opinion à un clash avec l’Iran n’a pas eu l’air de fonctionner en dépit des gesticulations de Dick Cheney, des discours de Bush sur l’holocauste nucléaire et de la propagande outrancière de l’allié israélien et ses nombreux relais d’opinion dans tous les complaisants pays occidentaux (liens sur La campagne pour attaquer l’Iran). Intoxiquée gravement par le précédent de la guerre d’Irak, l’opinion publique mondiale a depuis réalisé à quel point elle avait été roulée dans la farine et l’anthrax à la sauce Al Quaida lors des précédents épisodes. Difficile de lui faire avaler aujourd’hui ces couleuvres ou plutôt ces anacondas de la propagande sans quelques grimaces et nombre de râles. Autre souci majeur, les services secrets américains aimablement instrumentalisés pour corroborer auparavant les mensonges impériaux, ont littéralement coupé l’herbe sous les pieds des imprécateurs en publiant le fameux NIE (liens sur La campagne pour attaquer l’Iran) qui affirme que la menace iranienne est grandement exagérée et que sa capacité d’acquisition du nucléaire militaire est un conte de fées trop pratique. Autre imprévu de taille, les ratés d’une opération clandestine de Cheney and Co avec ces B 52 aux ogives nucléaires (liens Mondialisation – Omegalpha) et les grincements de dents d’une partie de l’armée US (la Navy en particulier) peu encline à ouvrir une nouvelle boîte de Pandore. Tout semblait irrémédiablement compromis mais après un bref moment de flottement et de doute, nos aimables Faucons ont ressorti leurs serres acérées. Un plan B avait été établi pour pallier à d’éventuelles déficiences lors de la mise à exécution de l’esquisse principale. 



Illusions by DJ CC Jung

 



Les USA pourraient se contenter de déléguer le sale ouvrage à Israël…
 
 
A défaut d’une implication directe dans le déclenchement des hostilités (souvenez-vous du ridicule incident des vedettes iraniennes monté en épingle), les USA pourraient se contenter de déléguer le sale ouvrage à celui qui s’avère in fine, l’initiateur réel de ce coup de force, Israël… (Lien Bakchich sur le plan B). Comme le révèle le site d’informations, une délégation des services secrets israéliens a séjourné il y a peu aux USA pour convaincre les dirigeants US que les renseignements fournis par la CIA étaient erronés et que tout était encore possible. Et là, miracle ! Les médias de l’Empire se sont mis à l’ouvrage. Divers articles ont soudainement fleuri un peu partout ces dernières semaines dans les grandes parutions occidentales (liens le Monde  - l’Express par exemple…) pour nous expliquer que l’Iran poursuivait son programme secret en dépit de toutes les allégations précédentes… Magique ! Voilà qui en dit long sur les ramifications « néo-cons » et la puissance de leurs  réseaux…
 
Voici comment l’état hébreu se retrouve à nouveau inextricablement mêlé à un foyer de tension régionale, un noyau en fusion permanente que son bellicisme alimente d’ailleurs depuis des décennies. Israël demeure encore et toujours l’épicentre des catastrophes à venir mais il est préférable de servir la fable du « choc des civilisations » (initiée par la même matrice), du fanatisme islamiste et de l’intégrisme religieux pour expliquer le chaos permanent au Moyen-Orient. Cela évite de nommer les responsables et d’agir en conséquence. Chacun de se demander à ce moment précis de l’analyse si la diabolisation de l’Iran et le clash annoncé sont le fait d’un énième délire des « impasteurs » de la Maison Blanche en plein bug (ô Armageddon chéri !) ou plus prosaïquement, l’aboutissement d’un plan beaucoup moins folklorique élaboré par les faucons de Tel-aviv et du Pentagone. Et chacun de supputer sur la sempiternelle interrogation à propos des relations qui unissent si intimement les USA et Israël en se demandant qui manipule qui, qui dirige réellement ce tango trouble et quel est le poids réel du lobby juif dans les orientations politiques des Etats Unis d’Amérique. Un très intéressant ouvrage publié par les Editions La Découverte donne une bonne indication du tempo suivi par les deux danseurs enlacés, « Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine » de John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt (Lien Contre-info – Le Plan). « Le lobby pro-israélien a ainsi joué un rôle clé dans la politique américaine au Moyen-Orient sous l’administration Bush au nom de la " lutte contre le terrorisme ", comme en témoignent la désastreuse invasion de l’Irak, la confrontation avec l’Iran et la récente guerre au Liban. John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt montrent que cette politique n’était ni dans l’intérêt national des États-Unis, ni dans celui d’Israël sur le long terme » indique l’éditeur dans la présentation de l’ouvrage. Voilà qui a le mérite d’énoncer ces évidences qu’il devient de plus en plus difficile d’évoquer tant l’impitoyable machine propagandiste interdit toute amorce de débat contradictoire au grand dam des partisans de la paix au Moyen-Orient. L’état hébreu est la pierre angulaire de l’instabilité ou de la stabilité régionale mais le simple exposé de ce postulat de base pour comprendre les particularismes locaux, est formellement prohibé sous peine des sempiternelles accusations d’antisémitisme, de soutien au terrorisme et autres insinuations insidieuses.

 



Pistil by dj cc jUNG

 

 

La stratégie d’Israël devait consister à favoriser l’éclatement des pays arabes
 
 
Il se trouve en effet que les foyers de tension dans cette partie du monde (Territoires occupés, Liban, Irak, Iran) correspondent exactement aux articulations grinçantes du projet dit du « Grand Moyen-Orient » déclamé vaillamment par le président Bush en mai 2002 (à l’université de Caroline du sud – Lien Voltaire). Un projet qui vise à une implosion régionale, un plan directement inspiré des…ruminations des stratèges israéliens (il date de l’année 1957). Des prédications stratégiques qui seront officiellement publiées un plus tard dans la revue Kivunim (Directions), sous le titre « Une stratégie pour Israël dans la décennie 1980 ». Comme l’indiquait alors le journaliste Oded Yinon qui avait ses entrées au ministère des Affaires étrangères, « la stratégie d’Israël devait consister à favoriser l’éclatement des pays arabes sur des bases confessionnelles ou ethniques » afin d’affaiblir complètement ces nations arabes (et perse) pour mieux asseoir l’hégémonie sans faille du Grand Israël (lien Altermonde). Les deux plus puissantes nations du Moyen-Orient étaient alors l’Irak et l’Iran, deux pays peuplés en majorité de chiites que l’on a fait s’affronter pour mieux les affaiblir et éviter un front chiite uni avant de récupérer la mise avec les guerres du Golfe, les dix années d’embargo, l’occupation de l’Irak et sa mise en coupe réglée. Voilà une première étape déjà accomplie. Reste donc…l’Iran au menu d’où cette incroyable campagne de propagande pour permettre la mise en route de la deuxième étape de l’emphatique « Grand Moyen-Orient » qui correspond ironiquement au dynamitage pur et simple des pays arabes pour obtenir une mosaïque, un puzzle de micro pays plus faciles à contrôler et à exploiter (le business n’est jamais loin). Un Grand Moyen-Orient rêvé par Israël pour définitivement se poser en démiurge local qui est mis en branle…par les faucons du Pentagone. La lancinante question revient : qui manipule qui ? Attaquer l’Iran pour Israël, telle est la bonne question posée par Ray McGovern (lien questions critiques).
 
En fait, l’équation s’avère un peu plus compliquée pour de multiples raisons puisque les plans ourdis par les deux entités qui se confondent trop souvent doivent, à un moment ou à un autre, tenir compte des contingences locales, de l’agenda politique et des autres groupes de pression qui s’agitent dans l’ombre. Les faucons sont certes très actifs, imaginatifs et réactifs mais ils ne constituent que l’une des facettes de ce Nouvel Ordre mondial qui privilégie en premier lieu, son sponsor principal, le complexe militaro-industriel (multinationales, industries de l’armement et de la sécurité, conglomérats). C’est là que le bât blesse puisque les orientations politiques et les périlleuses expérimentations des Néo-cons se sont avérées autant de retentissants fiascos que des gouffres financiers sans oublier qu’en terme d’image, l’Empire du Bien frise le ridicule un peu plus chaque jour qui passe. « Certes, des sociétés comme Halliburton ou Lockheed-Martin ont réalisé d’extraordinaires profits, mais le système atteint un point de déséquilibre —sinon de rupture— qui se traduit à la fois par la crise du crédit immobilier (subprime) et par la plongée du dollar. C’est désormais la domination monétaire des États-Unis sur le reste du monde qui est en péril » nous explique le Réseau Voltaire (lien la déstabilisation du Liban). Pour toutes ces raisons, « le département d’État (US) a convoqué à Annapolis une conférence internationale sur la paix au Proche-Orient pour présenter la trêve aux grandes puissances » indique le même article. A bout de souffle et d’arguments convaincants, la machine impériale s’est octroyée une pause nécessaire pour sa propre survie, histoire de recharger ses batteries à plat.
 

Blood mood by DJ CC Jung



La permanente déstabilisation du Liban
 
 
Une pause malvenue pour son allié israélien qui a mis en branle depuis longtemps son propre agenda d’opérations dans la région comme en témoigne la permanente déstabilisation du Liban (lien entrefilets.com), l’un des objectifs majeurs du plan des stratèges de l’état hébreu évoqué auparavant. Symbole évident d’une cohabitation possible et réussie entre les différentes communautés, le pays du Cèdre doit absolument être affaibli d’une manière ou d’une autre pour coller au concept d’éclatement des nations arabes et de regroupement sur des bases ethniques et religieuses. Seul pays capable de rivaliser économiquement avec le puissant état hébreu, le Liban a vu ses structures industrielles et son appareil de production systématiquement détruits lors de l’hallucinante campagne de Tsahal en 2006. Voilà une manière bien pragmatique de pulvériser la concurrence en matière d’économie régionale et l’occasion de saper encore les fondements d’un pays à la croisée des chemins stratégiques. Une mauvaise surprise attendait pourtant les intrigants de Tel-aviv à l’œuvre : « La participation de la Syrie à cette conférence (Annapolis ) marque le desserrement de l’étau visant à isoler l’axe Damas-Beyrouth-Téhéran, tel que l’avait préconisé la commission Baker-Hamilton » souligne encore l’article de Voltaire. Un véritable camouflet pour le gouvernement d’Ehud Olmert qui a dans sa ligne de mire la Syrie, l’Iran et une partie de la classe politique libanaise (le Hezbollah et ses alliés). Voilà ses pires ennemis invités à la table des négociations de l’Empire pour calmer le jeu et permettre une fin de mandat un peu moins chaotique pour le président Bush. De là a surgi sans doute la tentation de précipiter un peu le cours des choses.
 
Vécue logiquement comme un lâchage de l’administration Bush, la trêve signifie concrètement qu’Israël joue désormais sa partition en soliste virtuose avec ce sentiment d’urgence provoqué par la fluctuation de la tectonique des plaques régionales. La récente visite historique du président iranien Mahmoud Ahmadinejab en Irak (lien Libération) est d’ailleurs le symbole le plus éclatant que les cartes son en train d’être redistribuées après le grand bluff impérial qui n’a pas fonctionné. La répétition générale que constituait la guerre au Liban en 2006 (qui devait être suivie par l’attaque de l’Iran et de la Syrie) a démontré que la donne avait changé et que le morceau s’avérerait finalement beaucoup trop gros pour une armée US enlisée et piégée en Irak et en Afghanistan et pour une IDF (les forces armées israéliennes) incapable de venir à bout d’une simple milice libanaise en dépit d’une supériorité militaire évidente. Ce qui n’empêche pas l’état hébreu de continuer à faire pression sur les USA pour précipiter la confrontation avec l’Iran comme nous l’avons déjà évoqué sans oublier les troublants épisodes des B 52s et du mystérieux bombardement d’objectifs syriens par la chasse israélienne il y a quelques semaines. Autant de répétitions ou d’avertissements. Des indices qui disent surtout que les faucons locaux (et leurs désormais discrets alliés US) s’activent toujours en coulisses en dépit des annonces presque officielles de trêve impériale.



 

Le dénominateur commun by DJ CC Jung

 

 

Un Hezbollah encore plus…puissant
 
 
La meilleure preuve de cet activisme reste le récent assassinat de l’un des fondateurs du Hezbollah, Imad Moughnieh à Damas (le 12 février) qui vient encore compliquer la situation politique libanaise (lien Figaro). Le mode opératoire utilisé (la voiture piégée), indique très clairement que le Mossad est toujours décidé à croiser le fer avec cette milice qui contrecarre systématiquement ses plans dans la région. Cet assassinat  sonne comme une véritable déclaration de guerre ou comme le prélude d'une plus vaste opération. Née pour s’opposer à l’invasion israélienne au Liban (1982, lien Wiki), cette milice chiite proche de l’Iran demeure en effet le cauchemar numéro un de l’état hébreu puisque cette dernière qui devait être anéantie par la campagne militaire en 2006, se retrouve désormais au cœur du jeu politique à Beyrouth. Les stratèges machiavéliques ont abouti finalement à un résultat…catastrophique pour eux. Voilà une tentative douteuse qui s’est soldée par plus d’un millier de morts libanais, un pays en ruines et un Hezbollah encore plus…puissant. Chapeau bas. Pourtant, en dépit de la destruction des structures économiques lors de la guerre en 2006, des assassinats à répétition de leaders d’opinion (à la voiture piégée) que l’on attribue systématiquement à la Syrie et aux partis libanais associés à Damas, des multiples « efforts » pour rallumer le fléau de la guerre civile, de la constitution d’un pôle politique réuni autour de Saad Hariri (un pion impérial), du blocage forcené pour empêcher la tenue d’élections présidentielles avec le Hezbollah comme arbitre incontournable, le Liban résiste à la déstabilisation orchestrée par son tumultueux voisin.
 
La dernière péripétie en date, c’est l’apparition d’un flottille de bâtiments de guerre US au large des côtes libanaises (liens Figaro - Voltaire) officiellement pour garantir la stabilité régionale, ce qui ne veut rien dire concrètement. Cet évènement annonçait en fait une nouvelle campagne mortifère dans les Territoires occupés baptisée tout aussi poétiquement « hiver chaud ». Un cruel épisode qui intervient quinze jours après le meurtre du dirigeant du Hezbollah, Imad Moughnieh … Le vertueux état d’Israël a donc réuni tous les ingrédients pour un nouvel embrasement régional, une habitude... Question d’impunité sans doute comme nous le verrons bientôt.
 
(À suivre… le volet palestinien)
 
 
 

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Guerre du Liban (Omegalpha – Wiki) :
 
 
La campagne pour attaquer l’Iran :
 
Iran, Irak, mêmes mensonges, même effet  (Omegalpha) - Dick Cheney ferait pression sur le renseignement américain pour qu'il confirme la menace iranienne (Le Monde) - La Maison-Blanche sacrifiera-t-elle la Ve flotte pour justifier la destruction nucléaire de l’Iran ?Comment les Etats-Unis espionnent l’IranPour Israël, l'Iran pourra fabriquer une arme atomique en 2010Iran: le renseignement américain minimise la menace, la Maison Blanche embarrassée (AFP) - La NIE 2077 vient de loin (De Defensa) - Affirmation du “coup d’Etat postmoderne” de la NIE 2007 (De Defensa) - (Libération) - Iran : propagande une étoile (Omegapha) - L'Iran ne développe plus d'arme nucléaire, selon les services secrets américains (Le Monde) - Les doutes des services de renseignement américains sur le nucléaire iranien (Libération) - Le rapport du renseignement sur l'Iran s'invite dans le débat politique américain (Le Monde) - (Le Figaro) - (Voltaire) - Un “coup d’Etat” Congrès-CIA? (De Defensa) - Pourquoi McConnell a-t-il publié le     rapport sur l’Iran ? (Voltaire) - Ogives nucléaires disparues : une trahison au plus haut niveau (Mondialisation ca) - Les B 52 nucléaires et autres farces impériales (Omegapha) - Le plan B des Néo-conservateurs (Bakchich) - L'Iran aurait poursuivi son programme nucléaire militaire après 2003 (Le Monde) - Programme nucléaire: l'Iran sur la sellette (L’Express)
 
 
 
 
Le Plan :
 
 
 
La déstabilisation du Liban :
 
 
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DJ CC Jung

Publié dans L'Empire du Bien

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D
Le processus de paix.... Je crois que j'entends ca depuis toujours concernant Israel et la Palestine. Genre on continue de faire la guerre mais bon, il y a un processus de paix en cours, donc positivons.Je ne vois pas ce qui peut faire stopper Israel dans leurs plans d'expension, ni ceux des ogres Etatsuniens, sans guerre on ne vend pas d'armes et on avance pas ses pions.
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C
Le processus de paix... Drôle d'idée puisque la création de l'état hébreu en Palestine est déjà en soi une imposture manifeste et l'anti-thèse d'une possible cohabitation future et apaisée. Pour faire court : 1 - je débarque chez toi un beau matin en tant que réfugié de l'histoire tragique européenne. 2 -  je m'installe au salon parce que c'est plus confortable en te laissant finalement...le garage. 3 Un jour, je sors ma pétoire et je te demande d'aller te faire voir ailleurs parce que tu es devenu indésirable. Pour le processus de paix  à trouver, cela risque d'être en effet, un peu compliqué... Une donnée importante quand même; l'implantation de l'état hébreu comme base avancée de l'Empire a piégé la population civile qui est venue s'installer dans ce guépier après les horreurs absolues que l'on sait. Ne l'oublions pas, la politique des états ne reflète pas les aspirations d'une nation ni son âme. Sarkozy agit au nom de la France sans pour autant  être le fidèle reflet des aspirations de la France. Nuance importante. A propos du propos en lui-même, la situation est tellement complexe que l'on est parfois obligé de simplifier les analyses pour ne pas noyer définitivement celui qui prend la peine de lire. Omegalpha n'a pas évoqué ici les influences pernicieuses de l'Iran et de l'Arabie Saoudite qui jouent leur propre jeu au Moyen-Orient pour se concentrer sur l'essentiel.